jueves, 29 de junio de 2017

Bulgarie

Après avoir longé le détroit du Bosphore qui s’ouvre sur la mer Noire, je croise sur les petites routes de la Thrace turque mon premier cyclo-voyageur, Jacques, qui plus est originaire de La Rochelle, et qui accomplit à presque 70 ans un tour du sud de l’Europe.

Bosphore s'ouvrant sur la mer Noire

Jacques


Après Edirne, j’entre seul en Bulgarie. Les routes en piteux état n’arrangent pas les affaires de ma roue arrière qui perd rayon après rayon.
Mais ce pays est un vrai coup de cœur. Je le traverse par le massif des Rhodopes. Entre monastères de montagne et villes de villégiatures, le paysage très bucolique est encore entretenu par les hommes de façon traditionnelle.

Je m’arrête au monastère de Backovo, fondé en 1083 et maintes fois reconstruit. Le site est étonnant, puisque les bâtiments monastiques forment un grand rectangle au centre duquel se trouvent deux églises. On se croirait dans un caravansérail. Photos et vidéos interdites, je me contente de photographier de l’extérieur. Une dizaine de popes y vivent encore. Le site est inscrit au patrimoine de l’Unesco, et on comprend pourquoi en le visitant. (…)

J’arrive finalement à Plovdiv au terme de ma descente. Passées les barres d’immeubles de l’époque  soviétique, le centre de cette ville de 340 000 habitants est agréable à visiter. Il s’articule autour de la belle mosquée du vendredi (Dzumaja Dzamija), héritage ottoman de la fin du 14ème siècle. Rues piétonnes avec beaucoup de monde, dont de nombreux touristes. Je déambule ainsi pendant quelques temps, repérant quelques maisons originales.

Rhodopes

vallée de la Cepelarska

monastère de Backovo

travaux des champs à Pestera



L’apothéose est l’ascension à vélo par une sublime petite route vers le refuge de Grancar, dans le massif de Rila, à partir duquel les pieds prennent le relais pour faire l’ascension du Musula, le plus haut sommet du pays à plus de 2900 mètres d’altitude.

parc de Rila

refuge de Grancar

à deux heures marche, le Musala

en redescendant vers Sofia


L’arrivée à Sofia est plus tranquille qu’à Istanbul. Cette ville à taille humaine me plaît ; ses monuments se dénichent aisément au détour de ses avenues au plan en damier.

le TZUM

le NDK

boulevard Vitosa

église russe St-Nicolas

cathédrale Nevsky, emblématique de Sofia

Monts Vitosa



Je quitte la Bulgarie par le site de Belogradcik, où les rochers qui surplombent la ville sur plus de 30 kilomètres ont un million d’années.



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